Les classes de Mme Béague et Mme Legrand sont en décloisonnement sur le thème des fables détournées.

 

Le fermier et le flémard

Le flémard ayant bronzé tout l’été.
Se trouva fort bête.
Quand les coups de soleil lui tapèrent sur la tête.
Pas une seule goutte de biafine.
Pour sa peau si fine.
Il alla crier fraicheur.
Chez le fermier sans cœur.
Il pria, de lui laisser, quelques temps.
Pour se baigner jusqu’à l’heure prochaine.
Je vous paierai, lui dit-il.
Avant l’an prochain, foi de bronzeur :
C’est là son énorme défaut.
« Que faisiez-vous le mois dernier ?
Dit-il à ce vacancier.
Nuit et jour à tout moment.
Je bronzais, ne vous déplaise.
Vous bronziez ?
J’en suis forte aise.
Eh bien ! Crammez maintemant. »